Ici aux E.U., nous nous félicitons quand nous faisons quelque chose, n’importe quoi, pour l’environnement. Nous avons recyclé une boite ? Nous sommes vertes. Nous avons utilisé un sac en toile au lieu d’un en plastique ? Nous sommes vertes.
Mais le sommes-nous ? C’est vrai que l'on doit applaudir n’importe quel effort qui aide la lutte contre la pollution et les mauvais effets de l'industrie. Sans les petits mouvements personnels, les grands magasins et compagnies ne feront pas d’efforts d’être « vertes », parce que personne ne le demande. Mais le nom de cette couleur implique plus que ces petites victoires, plus que nous faisons quand les voisins nous regardent. C’est une manière de vivre, et nos voisins internationaux sont en avance sur nous. Il faut se souvenir que si les Etats-Unis ne peuvent pas servir comme un exemple mondial d’une société verte, personne doit nous respecter comme un pays « premier mondial ».
En Californie, un des états les plus en avance avec un regard pour les droits de l’homme et de l’environnement, les citoyens sont en train de battre le gouvernement d’état sur le concept de changer un prix pour un sac plastique aux supermarchés. Le prix couterait environ 5 centimes. On n’a encore rien décidé, et les autres états ne font rien. Entre temps, des millions de kilos de plastique montent dans nos poubelles et étranglent nos systèmes d’eau avec ses particules polluants comme BPA qui ne peuvent pas être recyclés sans danger. La France demande 5 centimes pour chaque sac en plastique et, miraculeusement, les gens en général ont commencés à utiliser leurs propres sacs en toile, réduisant l’utilisation de plastiques par millions de kilos chaque année.
Pour être « verte », les Etats-Unis ont un long chemin à parcourir. Pour y arriver, il ne faut pas que le miracle ne soit que quand nous faisons une petite chose pour l’environnement, mais bien qu'en tant que pays, l'on trouve une vie verte comme une vie normal.
Ciao! -Ms.P